L’Asset Management consiste à constituer un portefeuille des différents actifs avec comme objectif la réalisation de plus valus. Ces plus valus, à coté des dividendes perçues tout au long de l’horizon de placement, constituent la performance du portefeuille.
o L’allocation stratégique : Cette étape est la plus importante du moment qu’elle conditionne la performance du portefeuille même si l’on lui accorde que peu de temps. Elle consiste à définir un benchmark – portefeuille de référence -, l’horizon de placement, ainsi que la répartition du portefeuille entre les différentes classes d’actifs.
Au niveau des investisseurs institutionnels, l’allocation stratégique est définie par un comité de gestion.
o L’allocation tactique : consiste à réguler les pondérations des classes d’actifs par rapport au benchmark dans la limite des écarts admis mais aussi des opportunités de court terme.
o Sélection de valeurs : Au niveau de cette phase, on fait appel à des gérants spécialisés par type d’actif et qui ont comme mission de sélectionner les titres les plus rentables.
De l’autre coté, si tous les investisseurs se mettent à gérer passivement, les marchés ne peuvent plus être efficients et la gestion active redevient de nouveau profitable.
Au niveau de toute action humaine, on a besoin d’identifier des points de repères à partir desquelles on pourrait se situer. Ainsi, au niveau du contrôle de gestion on se retrouve avec les budgets, au niveau de l’audit on se fixe des normes et au niveau de la gestion de portefeuille, il est logique de se fixer une référence. C’est ce qu’on peut définir comme un besoin de référence.
Portefeuille autre qu’un OPCVM : Comment peut-on battre un Benchmark ?
Un gérant d’un portefeuille peut battre facilement s’il connaît son horizon de placement. Alors, il va viser à maximiser la valeur de son portefeuille à la fin de l’horizon qu’il s’est fixé.
Même en l’existence de couts de transactions, un gérant de portefeuille peut battre son benchmark en surpondérant les titres les plus rentables en fin de période et en encaissant les dividendes distribués tout au long de la période de placement.
OPCVM : Comment peut on battre un Benchmark ?
Pour les OPCVM vues les contraintes juridiques et économiques, il est plus difficile de battre un benchmark.
Horizon de placement et liquidité des titres
Tout d’abord, et contrairement aux simples gérants de portefeuille, un OPCVM n’a pas un horizon de placement défini, ce qui impose aux gérants d’OPCVM de maximiser leurs gains à tout moment chose qui n’est pas toujours possible vue la liquidité plus ou moins fragile des titres et la non stationnarité de la rentabilité de ces derniers.
Par exemple, il se peut que durant un mois un titre s’avère très rentable, alors pour maximiser ses gains, un gérant de portefeuille essaiera de surpondérer le titre. Le mois suivant, le titre pourrait s’avérer moins rentable, alors pour vaincre le benchmark, il faudrait vendre le titre. Ce qui n’est pas aisé vus les couts de transactions qu’on va générer.
Ensuite, un gestionnaire d’OPCVM se trouve confronté au problème de la trésorerie qui varie avec le temps selon les souscriptions et rachats de parts FCP ou actions SICAV. Ceci dit, même en face d’une opportunité de rentabilité favorable, le gérant en manque de liquidités ne serait pas capable de la saisir.
AHMED TAHIRI JOUTI
ETUDIANT CHERCHEUR
DESA FINANCE AUDIT ET CONTROLE DE GESTION
ENCG TANGER
1 commentaire:
bjr je suis une étudiante à l' encg de settat et je passe mon stage de fin d'etude dans l'asset management mon projet de fin d'etude converge un peu vers ton article . est ce que tu pourras me venir en aide si c'est possible .
lam-n@hotmail.com
merci d'avance
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