lundi 11 juin 2007

« ET QUAND JE SUIS MALADE…CEST LUI QUI ME GUERIT »

Qu’est ce que la maladie ?

C’est une altération, une dégradation de la santé de sorte que l’individu se trouve dans un état général de malaise. A cette définition objective de la maladie, l’islam nous offre une dimension spirituelle du sens même de cet état.

La maladie comme épreuve

Le prophète sallallâhou alayhi wa sallam dit : « Le croyant est sans cesse éprouvé dans sa personne, dans sa progéniture et dans ses biens jusqu'à ce qu’il se rende à Dieu, exempt de toute faute ». (Rapporté par At-Tirmidi)

Durant sa vie l’individu est soumis à de nombreuses épreuves : la maladie, la pauvreté, la mort, les calamités…Ces circonstances douloureuses dévoilent chez lui un comportement qui peut exprimer soit de la révolte, soit de la reconnaissance, soit de l’ingratitude. C'est là que Dieu nous apprécie. Sommes-nous constants dans l’aisance comme dans la pauvreté, dans la maladie comme dans la santé, dans le malheur comme dans la joie ?

C’est l’occasion de ces grands événements que notre foi est mise à l’épreuve et qu’elle révèle soit son authenticité soit sa fausseté. Dieu nous met en garde, les épreuves sont inéluctables et il faut s’y préparer afin de ne pas être pris au dépourvu. Elles existent pour nous éprouver.

Dieu dit :

" Nous vous éprouvons pour connaitre ceux d'enete vous qui luttent, ceux qui sont constants."

(Sourate 47 ; verset 31)

D’après un hadith qoudi, Dieu qu’il soit Exalté dit :

« En vérité, je vous le dis, Je suis le Dieu véritable, il n’y a pas d’autre Dieu que Moi. Mohamed est Mon serviteur et Mon envoyé, quiconque se soumet à Mes arrêts, se résigne au malheur dont Je le frappe et se montre reconnaissant de Mes bienfaits, celui-là Je l’inscris au nombre des hommes à la foi sincère, et je le ferai ressusciter avec cette catégorie de justes : mais celui qui, au contraire, ne se soumet point à Mes arrêts, qui ne se résigne point aux afflictions dont Je le frappe et ne se montre point reconnaissant de Mes bienfaits, que celui-là prenne autre Dieu que Moi. »

La maladie efface les péchés

Le prophète a sallallâhou alayhi wa sallam dit :

« Tout mal qui atteint le musulman, s’agit-il d’une lassitude, d’une maladie ou d’une angoisse, même d’une piqûre d’épine, lui vaut de la part de Dieu une rémission de ses péchés. » (Boukhari & Mouslim)

« Tout croyant, touché par quelque maladie, verra Dieu s’en servir pour lui pardonner ses péchés » (Tabarani & El Hakim)

Les œuvres du malade continuent

Le prophète sallallâhou alayhi wa sallam a dit : « Quand un serviteur tombe malade ou part en voyage, Dieu lui inscrit l’équivalent de ce qu’il faisait (comme œuvres bonnes) à résidence en étant sain » (Boukhari & Abou Daoud)

Quelle attitude adopter face à la maladie ?

La patience

Sachant que la maladie efface les péchés et qu’elle constitue une épreuve, une attitude s’impose : la Patience.

Elle est une vertu indispensable à la vie et à la foi du musulman. Il doit habituer son âme à supporter l’adversité sans lassitude, attendre les résultats même s’ils ne sont pas immédiats et faire face aux difficultés quelles que soient leurs gravités et leur poids avec un cœur qui n’a point de doute.

Le prophète sallallâhou alayhi wa sallam disait : « Celui qui s’efforce à supporter patiemment (le malheur) Dieu le dotera de patience. Nul ne reçoit plus ample bonheur que la patience » (Boukhari & Mouslim)

Dieu a dit

« Wa sta3ino bisabri wsalawati wa inaha lakabiratoun ila 3ala lkhachi3ina »(Sourate 2 ; verset 45)

"Cherchez secours dans la patience et dans la prière."

Le malade doit se soigner

Le prophète sallallâhou alayhi wa sallam a dit : « Dieu a fait les maladies. Il a accordé à chaque maladie un remède, ne vous soignez pas par ce qui est illicite. » (Abou Daoud)

Le malade doit chercher à se soigner par tous les moyens permis par la morale islamique, tout en se remettant à Dieu pour l’issue heureuse de sa maladie car la guérison reste une volonté Divine.

Dieu a dit :

« Wa ida maridto fahowa yachfini »

(Sourate 26 ; verset 80)

La plainte du malade

Il est permis de se plaindre au médecin et à l’ami mais il faut louer Dieu avant de se plaindre.

Le prophète sallallâhou alayhi wa sallam a dit :

La visite du malade

Il est recommandé de se soucier de la santé de ceux qui nous entourent ainsi que de leur rendre visite s’ils sont malades.

D’après Abou Horeyra (رضي الله عنه), le prophète sallallâhou alayhi wa sallam a dit :

« Dieu à Lui la Puissance et la Gloire, au Jour de la Résurrection, dira : « Oh fils d’Adam !Je suis tombé malade et tu ne M’as pas visité ? Seigneur, répondit l’homme comment te rendre visite et Tu es le Seigneur des mondes ? Ne savais-tu pas que mon serviteur untel est tombé malade et tu ne l’as pas visité ? Ne savais-tu pas que si tu l’avais visité, tu M’aurais trouvé chez lui ?… »

(Rapporté par Mouslim)

Encourager le malade

L'encourager par de bonnes paroles afin de fortifier son âme et lui faire l’invocation suivante :

شِفَاءَ إِلاَّ شِفَاؤُكَ ، شِفاءً لا يُغَادِرُ سقَماً اللَّهُمَّ ربَّ النَّاسِ ، أَذْهِب الْبَأسَ ، واشْفِ ، أَنْتَ الشَّافي لا

« Allahouma adh-hib al-bas ssa Rabannas, ichfi wa enta achchafi, la chifa-a illa chifa ouka chifâ-an la youghadirou siqaman »

Aussi penser à raccourcir la visite sauf si le malade demande votre présence

Le visiteur peut demander aux malades des invocations en sa faveur

Le prophète sallallâhou alayhi wa sallam a dit : « Lorsque tu visites un malade demande lui de t’invoquer Dieu, ses invocations ressemblent à celles des anges. » (Rapporté par Ibn Maja)

Il est également recommandé d’invoquer Dieu en faveur du malade et de réciter le Coran.

Quelques invocations

Lorsqu’on se plaint d’un mal, le Prophète sallallâhou alayhi wa sallam a dit :

-----= (sept fois) (Bismillah – A3oudou bi3izatillahi wa 9odratihi min charri ma ajido wa ohâdiro )

Lorsqu’on rencontre un éprouvé le prophète a dit :

------= (El hamdoulillahi ladi 3afani min mabtalaka bihi wa faddalanî 3ala kathîrin mimman khala9a tafdîlan ) (rapporté par Attirmidi)

Qu'Allah guérisse nos frères et soeurs qui souffrent de tous maux

Allahouma Amine - Amine - Amine

ATEF MECHCHAT
MEDECIN STAGIAIRE

dimanche 10 juin 2007

LA STRATEGIE MARKETING DE LA FIFA – Une approche conceptuelle

Le football qui jouit d’une popularité planétaire, qui suscite une passion universelle et revêt une importance de plus en plus grande, est devenu un véritable dénominateur commun entre les peuples du monde entier, au-delà des différences socio-économiques et culturelles. C’est pour cela que la Coupe du Monde, comme événement phare de la FIFA, constitue une plateforme marketing internationale hors pair.

Etudier la FIFA du côté Marketing, constitue une réelle opportunité dans le domaine de la recherche en étant un champ encore fertile pour une modélisation de la stratégie Marketing de l’institution ainsi que de ses événements. Mais cette étude ne sera judicieuse qu’en la cadrant sous forme d’une problématique telle que :

« Comment la stratégie Marketing de la FIFA répond à la fois à sa vocation institutionnelle globale, ainsi qu’aux spécificités requises par chaque type d’événement organisé ? »

LES COMPOSANTES DE LA STRATEGIE MARKETING DE LA FIFA

La FIFA et la démarche du Sponsoring

La Coupe du Monde de la FIFA est un cocktail de cultures différentes, d'idéaux humains et de valeurs sportives porteuses. C'est cette image qui est la clé du sponsoring mené par les Partenaires officiels.

Cette compétition s'adresse à tous, sans distinction d'âge ni de culture. Ainsi, le marché auquel s'adressent les Partenaires officiels est vaste.

Des études menées en 2002 ont montré que les supporters considèrent le soutien des Partenaires officiels comme extrêmement important. Ils sont bien conscients en effet de ce que "les sponsors apportent des capitaux et un soutien qui permettent à la compétition d'avoir lieu".

Les Partenaires FIFA collaborent au plus haut niveau avec l’instance faîtière du football mondial. Ils possèdent les droits d’un large éventail d’activités de la FIFA, qu’il s’agisse de compétitions, d’événements spéciaux ou encore de programmes de développement, et bénéficient d’avantages marketing exclusifs.

En général, les partenaires FIFA bénéficient des avantages suivants :

  • L'utilisation des marques officielles
  • Une présence visuelle à l'intérieur et à l'extérieur du stade, dans l'ensemble des publications officielles de la FIFA et sur le site officiel www.fifa.com
  • La reconnaissance de leur soutien à la Coupe du Monde de la FIFA, grâce à la mise en œuvre d'un programme spécifique
  • Des packages d'hospitalité
  • De la publicité directe, des campagnes promotionnelles, et un accès privilégié aux publicités radiophoniques et télévisées de la Coupe du Monde de la FIFA

Les Sponsors de la Coupe du Monde de la FIFA détiennent les droits internationaux relatifs à la Coupe du Monde de la FIFA. Cette catégorie de sponsors bénéficie des droits d’exclusivité et d’utilisation de la marque, d’avantages marketing privilégiés et d’une exposition médiatique secondaire.

Le programme de sponsoring des Fournisseurs nationaux permet aux entreprises locales de s’associer à la Coupe du Monde de la FIFA au sein du pays hôte. Ils bénéficient divers droits tels que l’exclusivité, l’association à l’événement, la participation à des programmes marketing locaux et une exposition médiatique nationale.

Les premiers contrats de sponsoring global sont ceux avec Anheuser-Busch, Fly Emirates, Adidas, Hyundai, Sony, EA Sports, et Coca-Cola (pour la période 2007-2014), ainsi que MTN (comme premier sponsor africain de la Coupe du Monde de la FIFA à signer un partenariat mondial jusqu’en 2010)

L'octroi de licences constitue un moyen très efficace pour permettre aux supporters de vivre leur passion pour un événement sportif. Elles donnent aussi la possibilité aux supporters de participer à l'action.

Parmi les produits les plus populaires, on trouve bien évidemment les miniatures de la mascotte officielle, les ballons de football, les t-shirts, les cravates, les montres, les stylos, les pin's et les coupes. Tous ces articles affichent l'emblème officiel, le -Trophée de la Coupe du Monde de la FIFA ou la mascotte officielle.

Les programmes de licence constituent donc des outils promotionnels importants pour les événements qu'ils représentent. Ils représentent en outre un marché important, en pleine expansion, qui génère des revenus considérables. Les études de marché menées par la Division marketing & TV de la FIFA dans 13 pays différents en 2002 montrent que les marques de la Coupe du Monde de la FIFA sont aujourd'hui des atouts commerciaux de la plus haute valeur : le trophée de la Coupe du Monde de la FIFA a été immédiatement reconnu par 90 % des personnes interrogées ; l'emblème officiel de la Coupe du Monde de la FIFA a été reconnu par 61 % de ces mêmes personnes.

FIFA Marketing agit au niveau mondial en concluant des marchés, en supervisant le Programme de licence et en prenant soin du marketing et de la promotion des marques.

La FIFA a signé des accords avec des agents de licence du monde entier pour les ventes locales / régionales des produits sous licence.

Les 6 principaux titulaires d'une licence au niveau mondial sont Adidas, Electronic Arts, Kodansha, Seiko, Panini et Sony Music. Chaque entreprise se voit accorder le droit d'utiliser les Marques FIFA pour sa publicité, son marketing, la promotion et la vente de ses produits ou de ses programmes officiels sous licence. En retour, ces compagnies contribuent à populariser le nom de la FIFA et participent au développement du football sur le plan mondial.

Un objectif supplémentaire important du programme de licence est de garder le contrôle des marques de manière à garantir l'intégrité du programme de marketing général.

La FIFA propose également des licences pour promouvoir la marque de la FIFA. Electronic Arts a lancé un jeu vidéo FIFA; Adidas a développé des chaussures de football FIFA.

Les deux différentes approches Marketing de la FIFA : Corporate et « Produits »

Dans cette démarche d’étude concernant la stratégie Marketing de la FIFA, il convient de mentionner que les deux niveaux d’analyse sont :


LA STRATEGIE MARKETING PROPREMENT DITE DE LA FIFA

La raison d’être de la FIFA

Nécessaire de le citer comme élément base de toute planification Marketing, rappelons que la mission de la FIFA s’inscrit dans le cadre des principes du fair-play consistant à promouvoir le jeu du Football tout en l’associant aux nobles valeurs humaines.

Et tout en étant également au centre de nombreux intérêts économiques, la FIFA entend lui préserver sa dimension humaine et faire en sorte qu’il reste un jeu.

Segmentation stratégique et événements de la FIFA

A titre de rappel, la segmentation stratégique consiste à déterminer les couples Produit / Marché ; Sauf que ici nous tiendrons plutôt l’appellation : Couple Evénement / Cible.

Ci-dessous 2 propositions de segmentation stratégiques des différents événements de la FIFA :














4. Le Mix-Marketing de la FIFA et de ses événements

4.1 L’aspect Prix

Les produits des événements sont liés à la vente des droits suivants :

Droits de diffusion télévisée : Ce sont les rentrées de la FIFA en provenance des droits TV et de diffusion, actuellement étalées sur la période 2007-2014

Droits marketing : utilisation de l’emblème officiel de la Coupe du Monde de la FIFA, des mascottes de la FIFA, panneaux publicitaires des partenaires officiels dans le stade

Droits d’hospitalité : droits d’exploitation commerciale relative au Programme d’Hospitalité de la FIFA

Droits de licence : utilisation de la marque FIFA.

4.2 L’aspect Communication

a. Approche institutionnelle : PAF et Goal

a.1 Programme d’assistance Financière est un programme d’assistance financière selon lequel USD 1 million devront être attribués à chaque association et USD 10 millions aux confédérations sur la période de quatre ans précédant la Coupe du Monde de la FIFA 2006 pour améliorer leur infrastructure administrative et technique.

La FIFA fournit cette assistance pour les projets qui remplissent les objectifs suivants :

• Développer et implanter une infrastructure sportive ou administrative moderne, rentable et fonctionnelle ;

• Faciliter le recrutement, l’entraînement et la rémunération des employés administratifs et techniques des associations ;

• Former et perfectionner les employés et membres des associations, ainsi que d’autres personnes transférées aux associations pour des tâches techniques et administratives ;

a.2 Le programme Goal est un programme de développement créé par la FIFA en faveur des associations ayant des besoins spécifiques. Goal offre un financement pour des projets sur mesure qui répondent aux besoins des associations dans les domaines suivants :

• Administration – la mise sur pied d’associations nationales et régionales, y compris les employés et le mobilier de bureau.

• Formation – administration, coaching, arbitrage, médecine sportive.

• Football juniors – formation d’entraîneurs d’équipes juniors, centres régionaux et nationaux de formation et d’écoles de football, promotion des talents.

• Infrastructure : rénovation et construction de terrains de football, centres d’entraînement physique et d’enseignement, bureaux.

• Autres projets de développement sur mesure – le soutien à des projets répondant à d’autres besoins spécifiques d’associations peut aussi être pris en considération si cela est jugé approprié.

b. Approche Evénement : Exemple de la Coupe du monde 2006

Ÿ Utilisation à titre éditorial (non-commercial) des Marques de l’évènement

La FIFA encourage les médias à utiliser les Marques, aussi bien dans le texte même qu’à proximité des articles purement éditoriaux sur la Coupe du Monde de la FIFA, Allemagne 2006, ainsi que dans la couverture médiatique de cet événement. Néanmoins, il convient de veiller à l’utilisation correcte des Marques, conformément aux Directives Graphiques de la FIFA.

Ÿ Utilisation commerciale des Marques de l’évènement

La FIFA a mis au point et a protégé un ensemble de marques de commerce qu’elle utilisera dans le cadre de la Coupe du Monde de la FIFA, Allemagne 2006

Aucune autre entité n’a le droit d’utiliser les Marques à des fins commerciales, qu’il s’agisse de la vente, de la publicité ou de la promotion de tout bien ou service, ou de toute autre activité s’y rapportant.

2.2 L’aspect Distribution

a. Médias et TV

Afin de satisfaire les exigences de la retransmission télévisée ainsi que des environnements technologique et médiatique du XXIème siècle et en raison de l’importance que constituent les recettes des droits de transmission, la FIFA s’est dotée d’une division Télévision/Nouveaux Médias. La vente dans le monde entier de l'ensemble des droits de retransmission pour la Coupe du Monde de la FIFA 2006 est gérée par Infront. Cette société est également responsable de la radiodiffusion hôte.

L’essentiel des chiffres :

Ÿ 376 chaînes ont retransmis le tournoi, contre 232 en 2002. L'édition 2006 a fait l'objet de 43 600 émissions dans 214 pays et régions sur 73 072 heures, ce qui constitue une augmentation de 76 pour cent par rapport à 2002 (41 435 heures) et 148 pour cent par rapport à 1998.

Ÿ La Coupe du Monde de la FIFA, Allemagne 2006 a généré une audience globale de 26,29 milliards de téléspectateurs (24,2 milliards dans le cadre domestique et 2,1 milliards dans des lieux publics)

Ÿ La retransmission télévisée a généré plus de 73 000 heures de programmes dans 214 pays, soit une augmentation de 76,4% par rapport à 2002.
Ÿ 43 600 émissions ont été consacrées à la Coupe du Monde de la FIFA 2006 à travers le monde.

La FIFA dispose aussi d’autres plates-formes, que ce soit via MMS, SMS, voire via le parrainage de FIFAworldcup.com, le plus grand site événementiel sportif de tous les temps.

b. Le programme Hospitalité

L’hospitalité constitue un puissant outil de stratégie marketing. Pour nombre de compagnies, petites et grandes, elle fait partie intégrante des activités marketing et tient un rôle majeur dans les opérations de sponsoring. C'est pour cette raison que le programme d'hospitalité de la FIFA occupe une place grandissante dans les événements organisés par la FIFA.

Le programme d'hospitalité FIFA offre toute une gamme de services de standing international, comprenant :

1. Programme hospitalité destiné aux Partenaires et Fournisseurs officiels : les invités ont droit aux meilleures places du stade ainsi qu'à des réceptions personnalisées dans des espaces privés situés dans l'enceinte du stade ou à ses abords.

2. Pour tous les autres clients (sociétés ou indépendants), le programme d'hospitalité commerciale offre des packs uniques qui comprennent généralement les services suivants :

- Place de parking réservée
- Boissons et en-cas avant le match, durant et après le match
- Service d'hôtesses VIP
- Télévision couleur - Couverture en direct
- Buffet agrémenté de bons vins et de boissons
- Billet de match pour les places de choix
- Brochure de présentation du match
- Rafraîchissements et en-cas à la mi-temps
- Cadeau souvenir

Ecrit et analysé par Mohammed BEKKALI

2ème Année DESA Marketing Stratégique et Management Commercial


Lignes d’apprentissage entre la sphère économique et la sphère politique

Il est évident que l’interaction permanente entre deux ou plusieurs éléments entraîne un processus d’apprentissage, ce dernier étant bénéfique pour toutes les parties. Tel est le cas pour les interactions intervenues depuis fort longtemps entre le "politique" et l’"économique". Ainsi, parmi les outputs de cette interaction on trouve l’apparition de termes tels que l’"économie politique" et la "politique économique". Toutefois, ce n’est pas là notre objectif à travers cet écrit. En fait, nous essayerons de mettre en exergue les lignes d’apprentissages entre ces deux sphères : du politique vers l’économique et vice versa.

Le domaine économique a appris beaucoup de choses du milieu politique ; cela pointe des pratiques telles que le gouvernement d’entreprise, les jeux de pouvoir au sein des entreprises, les coalitions d’acteurs au niveau des conseils d’administration de grandes sociétés, etc. Par réciprocité, le monde politique a appris plusieurs pratiques grâce au contact avec la sphère économique ; nous pouvons citer le développement du marketing politique, le new public management, etc.

1. Apprentissage de la sphère économique

1.1. Coalitions d’acteurs et jeux de pouvoir

Le milieu politique se caractérise principalement par les coalitions entre différents partis politiques, non pas selon leur idéologie, mais selon l’exercice du pouvoir ou non. De la même façon, l’entreprise est actuellement de plus en plus conçue comme un ensemble de joueurs placés dans des situations particulières au sein d’une structure plus ou moins précise (ligne hiérarchique, processus budgétaire, division du travail, …). Les joueurs sont dotés d’intérêts et d’objectifs propres. Ainsi, les objectifs de l’entreprise sont discutés à partir de l’interprétation faite par les acteurs compte tenu de leur situation de pouvoir.

Dans ce sens, les individus mènent des stratégies particulières à partir de leur situation propre. La confrontation des stratégies est régulée partiellement par la structure de l’entreprise et s’exprime au travers des jeux de pouvoir. Influence, coalition, conflit sont des éléments normaux du processus politique au sein de l’entreprise. C’est ce que l’on appelle dans le domaine du « management » les jeux politiques internes.

En fait, il existe toujours des luttes internes dans l’entreprise sur les décisions stratégiques. Les acteurs poursuivent donc les stratégies de construction de leur autonomie et de leur influence. Ainsi, dans une organisation, plusieurs jeux politiques peuvent être observés.

Il peut s’agir des jeux de « construction d’empires » : les cadres supérieurs établissent et augmentent leur base de pouvoir à travers l’augmentation de la taille du service qu’ils dirigent, la maximisation de son budget, etc. Ces jeux nécessitent souvent des alliances avec les pairs et, pour les moins puissants, le parrainage de supérieurs.

Il peut s’agir encore des jeux du « changement au sommet » qui cherchent à modifier les équilibres de pouvoir dans l’entreprise. Le fait de se porter candidat à des postes stratégiques reste un moyen privilégié avec la nécessité du soutien de pairs et de supérieurs. Parfois, un groupe se forme avec pour but de forcer l’accès au pouvoir en se plaçant à des postes clés.

1.2. Développement du gouvernement d’entreprise

Comme tous les mots à la mode, la gouvernance est un concept qui paraît indéfinissable. Il s’agit d’un concept vague, mais pourtant ancien. Elle a connu ces dernières années une évolution conceptuelle considérable. Il s’agit d’une notion en vogue qui semble être mobilisée afin de « légitimer de nouveaux rapports entre la politique et l’économie ».

Le "gouvernement" d’entreprise (ou gouvernance d’entreprise, en anglais : corporate governance) est un domaine qui inclut les relations entre les nombreux acteurs impliqués dans l’entreprise (appelés "parties prenantes") et les objectifs qui gouvernent l’entreprise. Les acteurs principaux sont les actionnaires[], la direction et le conseil d'administration. Les autres parties prenantes incluent les employés, les fournisseurs, les clients, les banques ou autres prêteurs, le voisinage, l'environnement et la communauté au sens large.

Cet univers correspond donc à la structure et aux modalités pour surveiller, diriger et gérer les affaires internes et les activités d’une corporation dans l’objectif d’assurer la stabilité financière de cette dernière et d’améliorer la valeur pour les actionnaires. De ce fait, nous pouvons dire que le gouvernement d’entreprise fait référence aux « mécanismes par lesquels les entreprises sont gérées et surveillées de l’intérieur ».

C’est ainsi que l’on entend parler souvent de bonne et de mauvaise gouvernance. En fait, le critère essentiel d’une bonne gouvernance est que les mécanismes de fonctionnement de l’organisation soient organisés de façon à éviter que les intérêts des mandatés prennent le pas sur ceux de leurs mandants. Le gouvernement d’entreprise a été donc nécessaire pour penser les rapports entre divers partenaires internes de l’entreprise, évoluant à des échelles de pouvoirs différents.

2. Apprentissage de la sphère politique

2.1. New Public Management

Dans le domaine des affaires, les choses sont conçues principalement en termes de perte et de profit. En investissant une somme d’argent, nous espérons certainement qu’elle nous rapportera sinon beaucoup plus, tout au moins juste notre mise de départ. Cette logique a été transmise ces dernières décennies au domaine public. Il s’agit du « New Public Management ».

Ce nouveau mode de gestion publique consiste en l’introduction des méthodes d’administration des affaires dans les organisations publiques et les instances politiques. Cela pointe des pratiques telles que des systèmes d’information performants, la prise en compte de la notion de capital humain, les systèmes de mesures de performance, le développement de la culture managériale, etc. Cette mutation dans le mode de gestion publique a provoqué un développement, dans ce même sens, des pratiques politiques.

Ainsi, les partis politiques ont de plus en plus une conception "business" dans leurs activités. De ce fait, derrière chaque action faite, on trouve une volonté de gain, même à long terme. Il s’agit donc, pour le parti politique, de rentabiliser ses activités en "investissant" dans les compagnes "publicitaires". Si paradoxal que cela puisse paraître, ces termes de "investissement" et "publicité" sont actuellement les maîtres mots lors des élections. Ce qui nous amène à parler du marketing politique, constituant ainsi une autre ligne d’apprentissage du milieu politique.

2.2. Emergence du marketing politique

Les entreprises ont fait recours au marketing essentiellement pour commercialiser leurs produits tout en essayant d’influencer le comportement des consommateurs vers le sens voulu. Certes, il s’agit d’une vision beaucoup plus simpliste du marketing, mais cela nous aidera à mieux concevoir le marketing dans le domaine politique. En fait, en projetant cette vision sur l’univers politique, nous dirons que le « marketing politique » est l’ensemble de méthodes dont peuvent faire usage les organismes politiques pour définir leurs objectifs, leurs programmes et pour influencer le comportement des électeurs.

La question qui se pose est la suivante : « un parti politique peut-il vendre un homme politique comme un paquet de lessive ? ». Quoi qu’il en soit, il est très intéressant, nous semble-t-il, de comprendre comment la publicité a fini par envahir la sphère du politique. En s’éloignant de l’idéologie, du programme social, de la pensée politique, …, ce qui nous tient lieu aujourd’hui de vie politique c’est l’image, le slogan, la petite phrase qui tue, etc.

Le marketing tel qu’il est pratiqué actuellement par bon nombre d’entreprises se base sur le « mix commercial ». Ce dernier suppose à ce que l’entreprise développe une politique marketing basée sur les 4 "P" : Produit, Prix, Promotion (ou Publicité) et Place (ou Distribution). Pour l’entreprise, l’ensemble de ces éléments est clair à concevoir. Mais est-il toujours si l’on se place du point de vue des partis politiques ?

Actuellement, la réponse positive devient possible. Un parti politique, lui aussi, a un produit, un prix, etc. Le produit est constitué par le « candidat » aux élections. Il est en fait souvent présenté comme un "Pack Jawal" ou "Pack Midijahiz". Ce produit est conçu de telle sorte qu’il soit acceptable par la majorité des clients (électeurs). Ainsi, l’homme politique ne cherche plus à proposer des programmes, des idées, un modèle de société, mais il cherche uniquement à dire ce que les gens ont envie d’entendre.

Le deuxième élément du « mix » est le prix. Cet élément existe aussi en marketing politique : c’est le vote des électeurs (leurs voix). Le troisième P (la promotion) est conçu par les partis sous forme de "campagnes publicitaires" au lieu de dire "compagnes électorales". Ils investissent en publicité beaucoup plus qu’en programmes, projets, etc.

Pour boucler la boucle, un quatrième P demeure nécessaire : la place. En effet, les partis développent toute une politique de distribution lors des élections. Il s’agit du positionnement de chaque parti par rapport aux autres : nombre de lieux visités, villes dont on a la majorité des voix, etc.

Pour résumer, nous pouvons affirmer que le marketing politique résulte en quelque sorte de la prise de conscience du fait qu’il est facile de manipuler l’opinion publique. On essaie de plus en plus de séduire (à travers des images) plutôt que de convaincre (par un débat d’idées). Bref, le marketing politique vide de sens et de substance le débat publique, c’est lui qui, sous prétexte de faire simple, contribue au désintérêt du citoyen pour la chose publique.

Pour conclure, ces exemples de va et vient entre le "politique" et l’"économique" entraînent des processus d’apprentissage. Ce qui est certainement le cas pour d’autres domaines qui paraissent très divergents. Nous en reviendrons sur d’autres exemples dans les prochains écrits.



Omar EL HADDAD (
elhaddadomar@gmail.com)

Etudiant Chercheur - ENCG TANGER

DESA "Finance, Audit & Contrôle de Gestion"

L’audit interne : Les pourquois historique, théorique et pratique

Le champ de l’audit n’a cessé de s’étendre contribuant ainsi à la complexification de la définition de ce concept. Un signe de cette complexité est la pluralité des définitions proposées par les auteurs. Toutefois, il est nécessaire de noter que l’audit est une méthodologie qui vérifie la conformité du traitement de ces faits avec les règles, les normes et les procédures du système de contrôle interne menée par une personne indépendante et compétente.

Il existe plusieurs typologies d’audit selon des critères. Toutefois, le critère qui nous intéresse le plus est le domaine d’application qui nous permet de distinguer entre l’audit comptable et financier et l’audit opérationnel.

L’audit opérationnel quand il est pratiqué par un service interne de l’entreprise, on parle dans ce cas de l’audit interne. Cet article va essayer de répondre à deux questions principales :

Pourquoi auditer ? Et pourquoi créer un service d’audit interne au niveau des entreprises ?

On va présenter 3 arguments : le premier est d’ordre historique servant à justifier l’existence d’un audit opérationnel et d’un audit interne au sein des entreprises, le deuxième est d’ordre théorique reprenant quelques arguments théoriques (théories des cercles vicieux de la bureaucratie) et le troisième argument est d’ordre pratique.

LE POURQUOI HISTORIQUE

Même si le mot est nouveau, le concept est très ancien. La première forme de l’audit est celle de l’audit comptable et financier ou bien le commissariat aux comptes.

Le développement des pratiques de contrôle des comptes a accompagné l’évolution générale des structures économiques et des grandes organisations administratives et commerciales.

A partir du 19ème siècle que ces pratiques se sont développées de manière systématique en parallèle avec l'émergence de l'entreprise moderne. C’est à cette époque que remonte l’apparition progressive de l’audit sous la forme qu’il connaît actuellement.

L’audit comptable et financier a connu une évolution au niveau méthodologique. Au début, l’auditeur faisait un pointage de toutes les écritures passées au niveau du journal. Toutefois, le problème d’exhaustivité se posait d’où le passage à l’approche par les systèmes. Celle-ci consistait à évaluer les systèmes de contrôle interne avec l’idée que tout dysfonctionnement à ce niveau engendrerait un mauvais enregistrement comptable et par conséquent une mauvaise qualité de comptes.

Dans le souci de réduire le coût de mission, les auditeurs se devaient de trouver une approche qui concilie entre maximisation de l’assurance et coût faible des missions. Ce double défi a pu être atteint avec l’approche par les risques qui décompose la mission d’audit comptable et financier en 3 phases principales :

Ø Phase de prise de connaissance qui permet à l’auditeur de chercher des éléments de compréhension pour identifier les zones de risque et qui cadre son travail pour les prochaines phases ;

Ø Phase d’évaluation du contrôle interne : à partir des zones de risques délimitées au niveau de la phase de prise de connaissance, l’auditeur cherche des éléments présomption. Cette phase permet à l’auditeur de déterminer l’étendu de ses investigations au niveau de la troisième phase.

Ø Phase d’examen des comptes qui permet à l’auditeur de rassembler suffisamment d’éléments de preuves pour juger de la qualité des comptes.

Dans un souci de minimisation du coût des missions, les entreprises ont pensé à former des comptables salariés pour prendre en charge une grande partie des tâches effectuées par les commissaires aux comptes. Ainsi, ces derniers passent moins de temps à auditer générant moins d’honoraires.

Le rôle qu’a joué ce comptable salarié ou bien cet auditeur interne au niveau de la fonction comptable et financière a été apprécié, ce qui a poussé l’entreprise à faire appel à ces services au niveau de toutes les autres fonctions, d’où l’apparition de l’audit interne au vrai sens du terme.

Il faut noter que la différence entre l’audit comptable financier et l’audit interne se manifeste dans le fait que pour le premier l’évaluation du contrôle interne est un moyen pour cadrer l’étendu de ses investigations tandis que pour le deuxième, c’est une fin en soi.

Au niveau historique, l’audit interne se justifie par le souci de minimiser le coût des missions de commissariat aux comptes notamment au niveau des grandes entreprises.

LE POURQUOI THEORIQUE

La structure de toute organisation présente trois caractéristiques :

Ø La spécialisation qui est le mode et le degré de division de travail entre les différents postes de travail.

Ø La coordination : Vu qu’une division de travail est effectuée entre les postes, les efforts de ces derniers doivent être coordonnés visant ainsi la synergie.

Ø La formalisation est le degré de précision dans la définition des fonctions et des liaisons. Elle consiste à rechercher la prééminence de la loi écrite sur la coutume et la jurisprudence. Les chartes et les organigrammes traduisent plus une intention qu’une réalité. Ils symbolisent un compromis adopté à un moment donné entre les éléments du passé, les contraintes du présent et une vision des enjeux auxquels l’entreprise risque d’être confrontée.

Ces caractéristiques se basent essentiellement sur les théories d’organisation notamment la théorie bureaucratique de Weber.

M. WEBER attribue les critères suivants à une administration bureaucratique rationnelle :

1-Ses membres sont personnellement libres et soumis à une autorité seulement pour l’accomplissement de leurs fonctions officielles ;

2-ils sont organisés dans une hiérarchie d’emplois claire et bien définie ;

3-chaque emploi a une sphère de compétence légale bien définie ;

4-tout emploi est occupé sur la base d’une relation contractuelle ;

5-les candidats à un emploi sont sélectionnés d’après leurs qualifications techniques ;dans le cas le plus rationnel, ils sont sélectionnés par concours, examens ou par des diplômes garantissant leurs connaissances techniques ;ils sont nommés et non élus ;

6-les membres sont rémunérés par un salaire fixe, en monnaie : le salaire varie selon l’échelon hiérarchique ;

7-l’emploi dans l’organisation est la seule occupation professionnelle de ses membres ;

8-l’emploi constitue une carrière : La promotion se fait selon le jugement des supérieurs

9-L’employé n’est ni propriétaire des moyens de l’organisation ni propriétaire de son poste ; donc il y a séparation entre l’homme et la fonction qu’il occupe.

En réaction à la théorie bureaucratique, on retrouve les théories des cercles vicieux de la bureaucratie qui cite les dysfonctionnements de la bureaucratie avec le schéma général suivant :

Les modèles de Gouldner, Selznick, Merton et Crozier adoptent le même modèle général qui consiste à critiquer l’utilisation d’une représentation mécaniste comme dispositif de contrôle qui pourra avoir des conséquences imprévues poussant à renforcer davantage ce dispositif et créant ainsi un cercle vicieux.

Toutefois, l’audit interne se donne comme objectif d’assurer un bon contrôle interne pour l’entreprise en détectant les conséquences imprévues des dispositifs (les dysfonctionnements) pour ajuster ce qui devrait l’être.

Au niveau de la théorie des organisations, l’audit interne trouve sa légitimité à travers l’objectif qu’il vise à savoir un bon contrôle interne.

LE POURQUOI PRATIQUE

A ce niveau, j’aimerai reprendre la notion de contrôle interne pour mettre en valeur la légitimité d’une entité d’audit interne.

Tout d’abord, le contrôle interne est l’ensemble des sécurités contribuant à la maîtrise de l’entreprise et qui a pour but la sauvegarde du patrimoine, la bonne circulation de l’information, le respect des directives et l’optimisation des performances.

Aujourd’hui, on a vu apparaître des scandales laissant comprendre que l’activité n’est pas sans danger et qu’on est tenu de mettre en place des dispositifs nous permettant d’être à l’abri de toute sanction et de veiller à l’essentiel.

En 1980, le COSO (comitee of sponsoring organisations of the treadway commission) sous la direction de Treadway, a donné naissance à un ouvrage « the internal control Framework » (la pratique du contrôle interne).

Toutefois, la traduction française du mot « control » (contrôle) induit en erreur dans la mesure où en anglais « control » veut dire maîtrise tandis qu’en français elle peut avoir une connotation « vérification ».

L’audit interne vient en pratique pour renforcer le contrôle interne dans la mesure où il doit soutenir les centres de responsabilités à maîtriser davantage leur activité et non pas à alourdir les procédures de vérification et ainsi faire régner une mauvaise ambiance.

Au niveau pratique, l’audit interne vient ajuster les dispositifs de contrôle interne pour atteindre les objectifs de ce dernier en sauvegardant le patrimoine, en assurant une bonne circulation de l’information, en respectant les directives et en optimisant les performances de l’entreprise.

A travers les divers éléments avancés ci-dessus, l’audit interne devient plus une nécessité qu’un luxe. Il permet à l’entreprise l’adaptation aux nouvelles données et à surmonter les turbulences de son environnement.

AHMED TAHIRI JOUTI
ETUDIANT CHERCHEUR
DESA FINANCE, AUDIT ET CONTROLE DE GESTION
ENCG TANGER